lundi 11 mai 2015

Et si je frappais à leur porte?

  Depuis peu, je me suis rendu compte qu'au bout de ma rue vivait une famille avec 2 petites filles, l'une d'entre elles est atteintes d'une maladie auto-immune grave qui l’handicape lourdement. J'ai découvert leur situation lors d'un partage Facebook de l'association créée par ses parents. 

  Depuis, je n'ai qu'une envie, aller frapper à leur porte, leur demander ce que je peux
faire pour les aider. Je sais qu'ils ont besoin de récolter des fonds, mais je n'ai pas un rond pour l'instant, je suis en congé parental et je passe le permis, autant vous dire que nous mangeons souvent des pâtes et des patates à la maison.

  En quoi puis-je être utile? ne vais-je pas les gêner ? C'est ma plus grande angoisse: les déranger!  Mais n'est-ce pas des barrières bien stupides que je me mets? Peut-être serait-il heureux de savoir qu'une voisine peut par exemple récupérer leur fille à l'école, faire une course pour eux ou toute autre chose.

 J'ai peur d’être maladroite dans ma démarche. 
  
 Après tout, qu'est-ce que je risque à demander? S'ils n'ont pas besoin de mes services ils me le diront certainement très poliment   et je partirais  en promettant que dès que mes comptes remonteront je ferais un don à leur association.

Allez grande nouille, secoue-toi les puces et traverses la rue et vas frapper à cette porte, la vie défile trop vite pour attendre demain....





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